Vers la connaissance !

Catégorie : Libre pensée

La sagesse du sel

La nature et les éléments qui la composent sont pleins d’enseignements. Il suffit de s’éloigner du bruit et de la fureur du monde pour faire une rentrée méthodique en soi, se plonger avec assurance dans les profondeurs du silence pour découvrir l’immensité des connaissances qui crépitent sous nos yeux incrédules.

En effet, le sel, ce banal aliment, est d’une sagesse extraordinaire ! Ce cristal scintillant n’a de valeur que lorsqu’il se dilue, se dissout dans un autre aliment pour lui rehausser son goût, sa saveur. C’est un amplificateur de valeurs qui accepte de disparaître pour faire vivre les autres. Beaucoup d’aliments seront fades, insupportables, détestables, méprisés et rejetés par les papilles gustatives sans le sel. Ils absorbent ce dernier pour révéler l’étendue de leur « beauté » et de leur « grâce » !

L’éclipse du sel, donc sa nature profonde, pour laisser l’autre « paraître » et « s’épanouir » est un enseignement fondamental pour l’être humain. La fonction du sel s’apparente à celle d’une Gazelle dans le foyer familial !

Ulrich Serge Elisé HOUNGUE

Les jalousies incompréhensibles, le mépris souverain à l’égard de l’autre, l’arrogance effroyable, les grandiloquences inutiles sont des expressions des esprits à l’appauvrissement définitif. Parce que, quand on sait que les maladies et finalement la mort nous emporteront inévitablement dans le néant lugubre, il est totalement inutile de végéter dans ces passions tristes. Il vaut mieux rire de notre vie absurde, de notre condition misérable d’homme et de femme condamnés à mourir. Nos croyances pharaoniques et rigides, nos prières excessives et prodigieuses ne changeront rien à notre destinée morbide. Soyons donc humbles, observons un silence de cathédrale face aux critiques malveillantes, profitons des beautés du monde, contemplons la nature exubérante qui nous environne, vivons dans la plus grande simplicité, ce que les Bouddhistes appellent, la simplicité première !

Ulrich Serge Elisé HOUNGUE

Le revers du désir

Tout le mal qui nous assaille réside dans notre désir ardent de posséder. Moins on a de biens, mieux on se porte. Malheureusement peu de gens le comprennent. La volonté de posséder est toujours plus forte. Or, c’est ce déferlement accru vers l’accumulation des biens qui à l’origine de nos déboires, de l’affaissement de notre esprit. La santé mentale et la santé physique subissent de plein fouet le stress de la crainte de la dépossession. À la valeur d’usage du nécessaire s’est substituée la valeur du paraître, de l’accumulation, du superflu, qui finalement nous ramène à notre état primitif, des bêtes qui font seulement usage de leur instinct grégaire !

S’oublier un tant soit peu !

La souffrance d’autrui me lance un appel – sauve moi de ma propre souffrance ! Je me dois donc d’y répondre tout en sachant que j’échouerai toujours dans mon désir de lui apporter la totalité de ses besoins.

En effet, nos prières ne prouvent en rien notre humanité, elles aiguisent tout simplement notre orgueil de croyants. Les seules prières fondamentalement vraies et sincères sont celles qui vont en direction des autres et surtout des plus faibles d’entre nous. Car l’éthique, selon Levinas est la mise en suspens de soi.

Nous devons arrêter d’être préoccupés pour nous-mêmes et penser un tant soit peu aux autres qui ont juste besoin d’un regard, non de pitié, mais de bienveillance donc d’humanité. L’incertitude criarde de la vie doit être une source de prudence et d’humilité.

Ulrich Serge Elisé HOUNGUE

L’automne

L’automne et ses matins brumeux, pluvieux et froids, s’installe petit à petit. Bientôt des milliards de feuilles des arbres joncheront le sol, des couleurs multiples et spectaculaires apparaîtront. La dense automnale sera intense. L’hiver qui s’en suivra annoncera les fêtes de fin d’année. Le cycle est éternel. Les Hommes, non !

Ulrich Serge HOUNGUE

Le sac à main

La femme est un être singulier, extraordinaire, voire mystérieuse. C’est ainsi que l’un des mystères qui entourent la gent féminine se trouve être son sac à main. Cet objet, à nos yeux, banal, est d’une importance capitale pour les Gazelles. Le sac à main, au-delà d’une simple parure en complément d’un accoutrement assorti, représente le symbole suprême de la féminité. La plupart des femmes le portent avec élégance, volupté et surtout de façon mystérieuse.

Et c’est ce mystère que je tente d’élucider en cherchant à explorer le contenu de ces sacs à mains, prenant ainsi le risque de poser un certain nombre de questions. Pourquoi ce besoin d’avoir un sac à main ? Quels sont les objets, si précieux, qui s’y trouvent ? N’y a-t-il pas un risque de dévoilement de soi si jamais il se perdait ? Et enfin, pourquoi mettre autant d’argent dans un objet si banal ?

Ulrich Serge Elisé HOUNGUE, en exploration

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