Vers la connaissance !

Mois : octobre 2024

La sagesse du sel

La nature et les éléments qui la composent sont pleins d’enseignements. Il suffit de s’éloigner du bruit et de la fureur du monde pour faire une rentrée méthodique en soi, se plonger avec assurance dans les profondeurs du silence pour découvrir l’immensité des connaissances qui crépitent sous nos yeux incrédules.

En effet, le sel, ce banal aliment, est d’une sagesse extraordinaire ! Ce cristal scintillant n’a de valeur que lorsqu’il se dilue, se dissout dans un autre aliment pour lui rehausser son goût, sa saveur. C’est un amplificateur de valeurs qui accepte de disparaître pour faire vivre les autres. Beaucoup d’aliments seront fades, insupportables, détestables, méprisés et rejetés par les papilles gustatives sans le sel. Ils absorbent ce dernier pour révéler l’étendue de leur « beauté » et de leur « grâce » !

L’éclipse du sel, donc sa nature profonde, pour laisser l’autre « paraître » et « s’épanouir » est un enseignement fondamental pour l’être humain. La fonction du sel s’apparente à celle d’une Gazelle dans le foyer familial !

Ulrich Serge Elisé HOUNGUE

Les jalousies incompréhensibles, le mépris souverain à l’égard de l’autre, l’arrogance effroyable, les grandiloquences inutiles sont des expressions des esprits à l’appauvrissement définitif. Parce que, quand on sait que les maladies et finalement la mort nous emporteront inévitablement dans le néant lugubre, il est totalement inutile de végéter dans ces passions tristes. Il vaut mieux rire de notre vie absurde, de notre condition misérable d’homme et de femme condamnés à mourir. Nos croyances pharaoniques et rigides, nos prières excessives et prodigieuses ne changeront rien à notre destinée morbide. Soyons donc humbles, observons un silence de cathédrale face aux critiques malveillantes, profitons des beautés du monde, contemplons la nature exubérante qui nous environne, vivons dans la plus grande simplicité, ce que les Bouddhistes appellent, la simplicité première !

Ulrich Serge Elisé HOUNGUE

Le revers du désir

Tout le mal qui nous assaille réside dans notre désir ardent de posséder. Moins on a de biens, mieux on se porte. Malheureusement peu de gens le comprennent. La volonté de posséder est toujours plus forte. Or, c’est ce déferlement accru vers l’accumulation des biens qui à l’origine de nos déboires, de l’affaissement de notre esprit. La santé mentale et la santé physique subissent de plein fouet le stress de la crainte de la dépossession. À la valeur d’usage du nécessaire s’est substituée la valeur du paraître, de l’accumulation, du superflu, qui finalement nous ramène à notre état primitif, des bêtes qui font seulement usage de leur instinct grégaire !

© 2025 Scrutateur Kanlixou

Theme by Anders NorenUp ↑

error: Content is protected !!